Rentrée scolaire en pleine crise sanitaire : pas d’infirmier·e, pas d’assistant·e de service social et pas de Psy-EN !

En pleine crise sanitaire, plusieurs établissements scolaires se trouvent sans pôle médico-social pour accueillir les élèves à la rentrée :

 

- à Saint-Ouen : le collège Michelet n’a ni assistant.e de service social, ni infirmier.e et une PsyEN seulement un jour par semaine

- à Pierrefitte : le collège Pablo Neruda n’a ni infirmier.e ni assistant.e de service social

- à Aubervilliers : le lycée Timbaud n’a ni infirmier.e ni assistant.e de service social

- à Montreuil : le collège Jean Moulin n’a pas d’assistant.e de service social et seulement 1/2 poste d’infirmier.es sur deux

- à Aulnay sous bois : le collège du Parc n’a ni infirmie.re ni PsyEN

- … et la liste se poursuit !

 

 

Une telle défaillance des services de l’État a des conséquences terribles pour les élèves, en particulier en éducation prioritaire : des élèves qui ont faim, d’autres qui n’ont pas de matériel scolaire pour travailler, d’autres n’ont plus accès aux services sociaux ou aux services de santé.

 

Cette absence est encore plus inacceptable pendant la période épidémique que nous traversons, dans l’un des départements les plus dévastés par la crise sanitaire. Alors que le ministère présente la vaccination des adolescent·e·s comme un enjeu majeur de la rentrée, comment entreprendre le travail d’explication des mesures sanitaires avec les élèves sans personnels médico-sociaux ?

 

Nos élèves doivent avoir accès aux mêmes droits que les élèves des autres départements : le droit à la santé, à la prévention et à l’accès aux services sociaux. Nous ne pouvons accueillir les élèves d’éducation prioritaire sans personnels médico-sociaux : c’est une mise en danger des élèves.

 


SUD éducation 93 revendique :


 ⇒ des créations de postes d’ASS et d’infirmier.es en nombre suffisant pour que les élèves ait accès à ces personnels sur tout le temps scolaire que ce soit dans les écoles ou les établissements du secondaire ;

⇒ des revalorisations salariales afin de rendre ces métiers plus attractifs ;

⇒ des campagnes de recrutement afin de pourvoir tous les postes ;

⇒ l’arrêt des suppressions de postes médico-sociaux.