8 mars : grève féministe !

Calendrier dans le département

Les rendez-vous dans le département :

Lundi 6 mars : Bobigny : représentation théâtrale à la Bourse du Travail à l’initiative des Unions Départementales

Mercredi 8 mars :

7h : diffusion de tracts à la gare de Saint-Denis

10h30 : Rassemblement devant l’ARS à La Plaine pour une grève féministe interprofessionnelle et des quartiers populaires

départ commun pour la manifestation parisienne

Vendredi 10 mars : Rencontre féministe à partir de 18h30 à la Bourse du Travail de Saint-Denis (salle Krasucki)

 

Construire la grève féministe

Écarts de salaires, travail invisible, violences sexistes et sexuelles : ça suffit ! Le 8 mars, c’est la journée internationale pour les droits des femmes.

La mobilisation #Metoo contre les violences sexuelles et sexistes a montré qu’il reste encore beaucoup à gagner pour les droits des femmes et de tou·tes celles et ceux qui subissent le patriarcat.

SUD éducation 93 appelle tous les personnels à se mettre en grève le 8 mars et réaffirme la nécessité de lutte féministe contre la patriarcat, au travail comme partout !

Toutes et tous en grève le 8 mars !

 

Pour nos retraites

Alors que les femmes touchent déjà des retraites en moyenne 40 % moins élevées que celles des hommes, elles seront aussi les premières victimes de la réforme des retraites portée par Emmanuel Macron. Elles devront travailler en moyenne sept mois supplémentaires contre cinq mois pour les hommes !
La précarité, l’inégalité salariale, et la charge de l’éducation des enfants qui repose d’abord sur les femmes impliquent souvent des carrières incomplètes avec des revenus plus faibles.

Beaucoup de femmes ne parviendront pas à cotiser suffisamment pour partir à 64 ans avec des salaires à taux plein et seront donc obligées de travailler jusqu’ à 66 ou 67 ans, pour finir avec un minimum insuffisant pour vivre dignement.

 

 

Précarité dans l’Éducation nationale : ça suffit !

Dans l’Éducation nationale, les femmes sont surreprésentées dans les emplois les plus précaires.

C’est le cas des AESH, qui sont à 92 % des femmes. Pour un salaire de misère, en moyenne inférieur à 900€, elles sont fréquemment obligées de cumuler plusieurs emplois pour vivre (encadrement des temps de cantine, animation des temps périscolaires etc).

Leurs conditions de travail sont toujours plus dégradées, notamment en raison de la mise en place des PIAL.

Malgré une mobilisation massive ces dernières années, elles ne bénéficient toujours pas d’un vrai statut, ni d’un salaire décent.

 

Stop aux violences sexistes et sexuelles au travail !

Les violences sexistes et sexuelles ne s’arrêtent pas aux portes du monde du travail. Selon une enquête de 2014 menée par le Défenseur des droits, 1 femme sur 5 affirme avoir vécu une situation de harcèlement sexuel au cours de sa vie professionnelle.

SUD éducation 93 demande l’application la circulaire du 9 mars 2018, qui prévoit la protection des victimes de violences sexistes et/ou sexuelles dans la Fonction publique, trop peu souvent respectée par l’employeur.

Il est inacceptable que des violences institutionnelles viennent s’ajouter à celles vécues sur le lieu de travail.

C’est pourquoi il devient plus qu'urgent que l'Académie de Créteil - qui accueille de nombreux·ses collègues néo titulaires - et plus largement l’Éducation nationale se saisissent du problème des violences sexistes et sexuelles au travail en se dotant de véritables outils de prévention et de protection des victimes.