Alors que le gouvernement a voulu se targuer de sa politique « école ouverte » « quoi qu’il en coûte » les travailleurs de l’éducation ont su enrayer ce bilan honorifique autour des dates de mobilisations du 13, 2O et 27 janvier. Pourtant les maigres concessions face à ces journées de mobilisation historiques n’ont pas changé la donne. Pire, les dotations horaires globales (DHG) sur notre département montrent qu’une fois encore c’est une politique austéritaire envers l’éducation publique qui est en cours. Une situation devenue intenable sur nos établissements du 93 où le manque cruel de moyens humains et matériel a un impact sur l’apprentissage de nos élèves et sur nos conditions de travail.
Alors que l’urgence devrait être à l’embauche, à la titularisation de nos collègues les plus précaires, à l’augmentation des travailleurs de l’éducation et à la diminution du nombre d’élèves par classe, la politique du gouvernement Macron est en marche arrière de tout bon sens !
Aussi afin d’arracher des moyens, il y a urgence à mettre un frein à cette dynamique et à répondre au mépris de ces DHG ubuesques qui cherchent à mettre en concurrence les matières entre elles, ou de choisir entre les projets pédagogiques, à ubériser nos collègues en les faisant travailler sur plusieurs établissements, en les surchargeant d’heures supplémentaires et à exploser les seuils d’élèves par classe.
SUD Education 93 appelle tous les personnels à rejoindre les établissements qui ont déjà voté la grève pour mardi 15 février, à se rassembler devant la DSDEN à 14h et à se réunir en AG.
