Retraites, salaires, réforme du lycée pro : L’apaisement, c’est pas pour maintenant ! Tous·tes en grève le 6 juin !

64 ans, c’est toujours non !  

Le 17 avril, Macron s’est donné 100 jours pour convaincre : un mois après son allocution, les casserolades - et autres actions - continuent de fleurir partout où le président et les membres de son gouvernement se déplacent, malgré la multiplication des arrêtés d’interdiction intolérables contre les rassemblements et la violence de la répression à l’œuvre depuis des semaines.
Le refus de la réforme des retraites reste intact et nous continuerons de lutter pour la retraite à 60 ans pour toutes et tous.

L’intersyndicale nationale appelle à une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle : mobilisons-nous massivement le 6 juin pour dire non à la retraite à 64 ans !

 

Après cette offensive contre nos retraites, Macron poursuit la casse du service public d’éducation. Ces dernières annonces sont scandaleuses et une provocation pour tous les personnels !

 

Réforme du lycée pro : encore un passage en force !

Les organisations syndicales, unies, avaient bloqué à l’hiver 2022 la réforme de casse de l’enseignement professionnel voulue par Carole Grandjean et le gouvernement.

Macron revient à la charge avec des annonces inadmissibles:
- soumettre l’enseignement professionnel aux besoins des entreprises du bassin d’emploi ;
- sous-payer les élèves en stage plutôt que de leur garantir leur autonomie et un véritable accompagnement social pour lutter contre la pauvreté.

Cette réforme s’articule bien entendu à l’imposition du Pacte, ce qui montre à quel point la volonté d’augmenter le temps de travail des personnels va de pair avec celle de mettre l’école au service de l’entreprise en développant la découverte des métiers dès la classe de cinquième

Les assemblées générales éducation 93 des 11 et 16 mai ont commencé à discuter des moyens d’actions, et plusieurs établissements du département comme le lycée Théodore Monod de Noisy-le-Sec se sont déjà mobilisés ces derniers jours.

SUD éducation 93 appelle à :

  • se mettre en grève le 30 mai comme décidé en assemblée générale 93 le 16 mai dernier
  • participer au rassemblement du 31 mai devant le Ministère, à l'appel de l'intersyndicale nationale (Lire l'appel ici !)
Le pacte : une arnaque !

Si la revalorisation salariale prévue par le « socle » est largement insuffisante, les annonces concernant la mise en place du « Pacte » sont inacceptables !

Celui-ci consiste à accepter 1, 2 ou 3 missions rémunérées chacune 1250 € par an.

Le Pacte :
- renforce les inégalités hommes/femmes et en raison du handicap,
- creuse les inégalités salariales entre les enseignant·es du 1er degré et celles·ceux du 2nd degré.
- allonge le temps de travail,
- donne un pouvoir démesuré à la hiérarchie,
- entérine les suppressions de postes de remplaçant·es

Plus d'infos sur le Pacte ici ! 

SUD éducation appelle les personnels à : 
• définir des revendications et moyens d’action pour obtenir de vraies augmentations de salaires, pour tous les personnels ;
• porter largement la discussion autour du caractère néfaste du Pacte et décider collectivement de son refus pur et simple dans les écoles et établissements ;
• porter en CA, par des pétitions etc., le refus du Pacte et les revendications salariales.

 

Pour les AED et les AESH : toujours plus de mépris !

Le Pacte laisse par ailleurs de côté les personnels les plus précaires. Aucune augmentation de salaire n’est prévue pour les AED.

Pour les AESH, ce sont des mesures lamentables qui sont envisagées. Nous exigeons un vrai statut avec un salaire complet !

Pour faire entendre les revendications des AESH, SUD éducation 93 appelle à un rassemblement casserolade devant la DSDEN 93 le 6 juin à 10h30.

Le projet de Macron pour l’éducation est intolérable. Nous continuerons de demander des salaires décents pour toutes et tous et des moyens suffisants !

SUD éducation 93 appelle tous les personnels à discuter des modalités de lutte contre ces annonces et pour nos retraites, nos salaires et des moyens, en assemblée générale et/ou heures d’information syndicale dans les établissements.