Le 5 décembre 2024 : toutes & tous en grève, en AG et en manifestation

Dans cet article :

Agenda

AG de grève locales

  • Aubervilliers : 10h à la Bourse du travail, rue des 21 appelés
  • Aulnay-sous-Bois, Sevran, Tremblay-en-France, Villepinte : 10h à la Bourse du travail d’Aulnay-sous-Bois, 19 rue Jacques Duclos
  • Bagnolet : 10h à la Bourse du travail, 13 rue Pierre et Marie Curie
  • Bondy : 9h30 hall de la mairie
  • La Courneuve : 10h à la Bourse du travail, 26 avenue Gabriel Péri
  • Montreuil : 10h à la Bourse du travail, 24 rue de Paris
  • Noisy-le-Sec : 10h Maison des syndicats, 15 rue A. Damoiselet
  • Pantin : AG éduc à 9h à la Bourse du travail puis AG interpro à 11h parvis de la mairie Télécharger le flyer
  • Pierrefitte, Stains, Villetaneuse : 10h à la Bourse du travail de Stains, 4 rue Pierre de Geyter
  • Romainville : 10h école M. Bastié, 11 rue des fontaines
  • Saint-Denis : 10h à la Bourse du travail 9-11 rue Génin
  • Saint-Ouen : 10 à la Bourse du travail 30 rue Ambroise Croizat

Manifestation francilienne : 14h Bercy en direction de place d'Italie

Défendons le service public

Tract de SUD éducation 93 - Télécharger le pdf

Le ministre de la fonction publique, Guillaume Kasbarian a annoncé que le Gouvernement amenderait le projet de loi de finances afin de :

  • porter de un à trois le nombre de jours de carence en cas d’arrêt maladie des fonctionnaires ;
  • diminuer de 10 % la rémunération des arrêts-maladie.

Cette déclaration, laissant entendre que les personnels s’arrêteraient par confort, sonne comme une énième provocation de la part du gouvernement qui s’entête dans sa politique de destruction des droits sociaux.

Nous dénonçons par ailleurs cette nouvelle stratégie de division entre travailleur·ses du public et travailleur·ses du privé car dans de nombreux secteurs, la carence est prise en charge par les complémentaires. A rebours de cette logique nous tenons à réaffirmer notre ferme opposition à l’existence de carence dans le privé comme dans la fonction publique.

Augmenter le nombre de journées de carence et diminuer la rémunération des personnels en congé maladie constituent deux mesures profondément injustes dont il faut également souligner la dimension validiste et sexiste.

Nous demandons la mise en œuvre d’un véritable chantier de l’amélioration des conditions de travail et un investissement massif dans le service public d’éducation comme dans tous les autres services publics !

Public, privé, solidarité !

Éducation. Les annonces récentes de la ministre de l’éducation sont inacceptables. Ces mesures
sanctionnent les élèves en difficultés scolaires pour les exclure du système éducatif (obtention
obligatoire du brevet pour aller au lycée), elles nient notre liberté pédagogique (manuels
labellisés subventionné pour les écoles en éducation prioritaire et rurales). En parallèle, on supprime 4000 postes d’enseignant.es au nom de l’austérité !

Rail. L’ensemble des cheminot.es de TER, Transilien et Intercités seront concerné.es par la concurrence. Pour alimenter le Fond de concours, la SNCF pourrait filialiser son activité TGV. Le plan de discontinuité de Fret SNCF conduira à sa liquidation au 1er janvier 2025, à la création de 2 filiales et à l’ouverture du capital dès 2026. L’objectif de privatiser 15 lignes TER dans la région Grand Est, montre que la privatisation concernera aussi les agents de Réseau.

Santé. Les réductions du budget et de personnel mettent en péril la qualité des soins pour les patient·es. La fermeture de services et la centralisation des soins éloignent les patient·es des  structures de santé. Enfin, les soignant·es méritent des conditions de travail respectueuses et des salaires décents !

Le gouvernement porte un projet budgétaire d’austérité qui pèsera sur la majeure partie de la population tandis que la minorité la plus aisée continue de refuser de participer à l’effort de solidarité ! Grève et manifestation le jeudi 5 décembre !

Voir aussi Tract de la Fédération SUD éducation

Le 5 décembre : on arrête tout !

Voir aussi Appel intersyndical AESH

https://www.sudeducation.org/tracts/aesh-face-au-mepris-et-aux-attaques-en-greve-le-5-decembre/

Le 5 décembre, mobilisons toute l'éducation du 93 pour la Fonction publique !

Communiqué de l'intersyndicale éducation 93, CGT éduc'action, CNT éducation, FSU, SUD éducation - Télécharger le pdf

La colère est grande dans l’Éducation nationale. Le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, pressé de réduire à néant ce qu’il reste du service public, tient un discours empreint de mépris à l’égard des agent.es public.ques et multiplie les contrevérités, allant même jusqu’à s’inscrire en faux contre les chiffres de son propre ministère. Nous le rappelons avec force : les personnels de l’Éducation nationale ne sont pas plus absents que dans le privé. Le projet de passage de 1 à 3 jours de carence et de baisse de l’indemnisation de l’arrêt maladie constitue une véritable déclaration de guerre. Ces mesures punitives induisent que les fonctionnaires seraient coupables d’être malades et devraient le payer de leur poche, alors même que les gouvernements successifs portent une lourde responsabilité dans la dégradation de leurs conditions de travail et, en définitive, de leur santé. Cette baisse du traitement pénalisera les agent.es, tout particulièrement celles et ceux en situation de précarité, non-titulaires, entrant.es dans le métier, mais aussi davantage les femmes. Nous dénonçons des mesures qui, en plus de leur logique inacceptable, vont aggraver les inégalités et accélérer la précarisation de nos collègues.

Le gouvernement s’attaque frontalement aux agents de la Fonction publique avec des mesures inacceptables :

  • Réintroduction scandaleuse des trois jours de carence, justifiée par des mensonges et une soi-disant égalité avec le privé.
  • Ponction de 10 % sur les salaires des agents en arrêt maladie, une mesure punitive et injuste.
  • Suppression de la GIPA, un maigre filet de sécurité face à l’explosion de l’inflation, laissant les agent.e.s encore plus démuni.e.s.
  • Maintien honteux du gel de la valeur du point d’indice, creusant davantage le fossé avec le coût de la vie.
  • Suppressions massives de postes, qui détruisent les services publics et alourdissent les charges des personnels restants.

Tandis que le Ministère de l’Education Nationale, que nous avons relancé officiellement cette semaine, continue à vouloir enterrer avec mépris le plan d’urgence 93, les annonces de l’acte II du Choc des savoirs enfoncent un peu plus l’éducation publique dans le 93. Sans aucune ambition de réduction des inégalités ni d’école émancipatrice, les conditions d’études de nos élèves vont continuer à se dégrader. Quant à nos conditions de travail, elles seront toujours plus déterriorées. A ce stade, le passage à 3 jours de carences ne sera que le coup de grâce porté à l’éducation du 93, déjà bien mal en point.

Dès maintenant, nous appelons les collègues à se réunir pour s’informer, préparer la grève et toutes autres modalités d’actions et discuter des suites. La participation de chacun.e d’entre nous sera décisive : c’est bien par une mobilisation massive dès le 5 décembre que nous pourrons peser, inscrire les actions dans la durée... et faire reculer le gouvernement !

L’intersyndicale éducation 93 exige :

  •  La suppression des jours de carence et le maintien intégral du salaire en cas de maladie
  • La revalorisation du point d'indice ainsi que des carrières
  • Le versement de la GIPA (Garantie Individuelle du Pouvoir d'Achat) en 2024
  • La création de postes suffisants pour répondre aux besoins, améliorer les conditions de travail et redonner les moyens nécessaires au service public pour accomplir ses missions d'intérêt général.

L’intersyndicale éducation 93 appelle donc :

  1. À se mettre en grève et à se mobiliser par tous les moyens le 5 décembre
  2. À se réunir en AG locales intersyndicales et interprofessionnelles fonction publique le 5 décembre au matin pour mettre en débat la question de la reconduction de la grève et de la mobilisation
  3. À se réunir en Heure d’information syndicale et en réunion d’information syndicale sur nos lieux de travail d’ici le 5 décembre pour mobiliser le plus de collègues possible d’ici là.

Voir aussi Tract personnels contractuel⋅les de l'intersyndicale 93

3 jours de carence, arrêts maladie au rabais : les contractuel-les ne seront pas les cobayes de Kasbarian ! Tou·tes en grève dès le 5 décembre !

Voir aussi le communiqué de l'intersyndicale éducation nationale

Communiqué intersyndical – Jour de carence, salaires, conditions de travail, le mépris, ça suffit ! Toutes et tous en grève le 5 décembre

 

Mobilisation sur l’ensemble du territoire le 5 décembre

Communiqué de l'intersyndicale Fonction publique - Télécharger le pdf

Les organisations syndicales CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP appellent les agent·es de la Fonction publique à une journée d’action, de rassemblements, de manifestations et de grève sur l’ensemble du territoire le 5 décembre 2024.

Répondant à la demande de l’ensemble des organisations syndicales représentatives de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian ̶ ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique ̶ a été contraint de nous accorder une audience le jeudi 7 novembre dernier.

Les organisations syndicales ont obtenu l'abandon de la suppression des catégories C, B et A de la fonction publique envisagée au titre du projet de loi dit « Guerini ». Le ministre s'est aussi engagé à rediscuter de son projet « d'agenda social ».

Force est de constater que Guillaume Kasbarian n’a pas répondu à la plupart des autres propositions et revendications portées par les organisations syndicales.

C'est pourquoi nous en appelons à une première journée de mobilisation sur l’ensemble du territoire, le 5 décembre 2024, y compris par la grève et la manifestation.

Une journée pour que le ministre renonce :

  • aux 3 jours de carence dans la fonction publique,
  • à la diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie,
  • au non-versement de la Gipa.

Dans le même temps, nos organisations syndicales appellent les agent.es de la fonction publique, fonctionnaires et contractuel.les, à se mobiliser pour notamment :

  • des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques,
  • des créations d'emplois partout où c'est nécessaire et l’accès à l’emploi titulaire des agents contractuels,
  • l'augmentation de la valeur du point d'indice au titre de l'année 2024 et des années suivantes et des mesures salariales générales,
  • la refonte des grilles indiciaires,
  • l'égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,
  • l'abandon des orientations du projet de loi dit « Guerini ».

Nos organisations syndicales conviennent de se revoir après cette journée de mobilisation et de grève.