
Les organisations syndicales CFDT, CFE/CGC,
CFTC, CGT, FAFP, FO, FSU, UNSA, SUD-Solidaires appellent toutes les
agentes de la Fonction Publique à une nouvelle journée de grève et de
manifestation le 22 mai.
Pourquoi
faire grève le 22 mai ?
► pour notre pouvoir d’achat ! Entre le gel du point
d’indice, la hausse de la CSG et le rétablissement du jour de carence,
le gouvernement s’attaque à notre portefeuille !
► pour dire non à la précarité et pour défendre le statut de
fonctionnaire ! D’un côté le gouvernement supprime 120.000 postes de
fonctionnaires, de l’autre côté il annonce vouloir recruter plus de
contractuel.les. Or l’exemple de l’Éducation Nationale, où 1 agent.e
sur 4 est contractuel.le, montre que les agent.es non-titulaires ont
bien moins de droits que les fonctionnaires (pas d’accès au paritarisme
dans les procédures d’affectation, inégalité salariale, recrutement
annuel, pressions
au renouvellement…).
Et dans l’Education
Nationale, encore des bonnes raisons de faire grève !
►contre les annonces autoritaires du Ministre en matière de pédagogie
dans le 1er degré (dictée quotidienne, imposition de la méthode
syllabique, format de cahier...) !
►contre les réformes du bac et du lycée (bac à la carte, attaques
contre le bac technologique, bouleversement des disciplines…) et la
mise en place de la sélection à l’entrée de l’université avec Parcours
sup' !
► contre la future réforme de l’enseignement professionnel qui devra
favoriser l’apprentissage au détriment de l’enseignement professionnel
sous statut scolaire afin de donner plus de poids au patronat dans la
formation des jeunes travailleurs et travailleuses.
Et dans le 93 ?
Profitons de la grève du 22 mai pour nous réunir en Assemblée Générale
de ville et nous organiser pour obtenir les moyens
dont nous avons particulièrement besoin :
► construction de collège à Bobigny où la politique éducative n'est pas
pas adaptée à la hausse démographique,
► création de postes d'enseignantes, d'agentes, de personnels
médicosociaux, d'orientation, d'AED et de CPE (pour rappel aucun poste
de CPE n’a été créé à la rentrée 2018 alors que 3 nouveaux collèges ont
ouvert),
► dotation plus importante en heures pour dédoubler les classes et
pérenniser les dispositifs spécialisés,
► création de postes afin de garantir les remplacements.
Sélection, inégalités territoriales, tri social, précarisation, casse
des statuts, voilà les maîtres mots de la politique gouvernementale. à
l’image des cheminotes
et du service public ferroviaire, l’éducation nationale et ses
personnels sont durement attaqué.e.s. Notre réponse doit être à la
hauteur des enjeux car c’est la notion même de service public qui est
menacée. Égalité, justice sociale, démocratie : il y a des principes
qui deviennent des lieux dans lesquels est ancré le progrès. C’est ce
qu’incarne plus que tout l’école publique. Aujourd’hui, plus que
jamais, ces lieux sont attaqués. Alors de la maternelle à l’université,
rassemblons-nous, convergeons avec les luttes en cours pour le bien
commun.
Organisons des zones à
défendre, remettons le progrès social au goût du jour !

- Tract 22 mai

- affiche 22 mai