| 1er degré | 2nd degré | AESH, AED, AP | Agent-es | Contractuel-les enseignant-es | Interprofessionnel | Les représentant-e-s | Lycée professionnel | Plainte antiracisme | Stagiaires | Supérieur | | Réforme des retraites | Moyens des établissements | Education prioritaire | Plan d urgence | Réforme du lycée | COVID-19 |
Anti-hiérarchie et autogestion
Les moyens des établissements du 93
Fiches pratiques du 2nd (DHG, budget, CA...)
Journaux des sections et départementaux
L’année 2016 a vraiment mal commencé, nous rappelant dès son premier jour la nécessité et l’actualité des luttes féministes. Dans les graves agressions sexistes qui ont eu lieu notamment en Allemagne, c’est la dimension collective et massive des agressions qui a fait réagir les opinions publiques. Les violences que subissent les femmes du monde entier sont pourtant quotidiennes et ont lieu pour la plupart à l’intérieur des foyers. L’importante médiatisation de ces violences tient surtout à la racialisation des agresseurs et à la volonté de certainEs de stigmatiser les migrantEs récemment arrivés en Europe. La récupération raciste par l’extrême droite ne s’est pas faite attendre, Pegida et le FN se hâtant de demander l’arrêt de l’accueil des réfugié-es. Mais on a aussi vu une caricature de Riss dans Charlie Hebdo montrant Aylan (l’enfant syrien transformé en icône des conditions des migrants) devenu un « tripoteur de fesses en Allemagne » s’il n’était pas mort en Méditerranée. Cette image qu’on pourrait trouver telle quelle dans des journaux racistes, réussit le tour de force d’à la fois minimiser les agressions subies (on parle de viols et d’agressions traumatisantes, non de “tripotage de fesses”) et stigmatiser l’ensemble des migrantEs ! Comme les jeunes féministes allemandes, il faut refuser l’instrumentalisation de la défense des droits des femmes à des fins racistes et réaffirmer que ce n’est pas l’origine des hommes qui les rend violents, mais le patriarcat, ici ou ailleurs !
Une raison de plus pour assister au stage « Féminismes en action » les 10 et 11 mars à Paris, dont vous trouverez le programme en p. 12.
Dans ce numéro également : les transidentités et l’école, le sexisme dans les manuels scolaires, les agentes dans l’Education Nationale, la lutte contre le sexisme comme enjeu pour le personnel médico-social et le dernier spectacle d’Océane Rose Marie. Bonne lecture !
Sommaire
Analyses
Les transidentités et l’école p. 2
Lutter contre le sexisme, un enjeu pour le personnel
médico-social p. 4
Luttes
8 mars, journée de lutte des femmes p. 3
Les agentes dans l’Education Nationale p. 8
Culture
Océane Rose Marie p. 10
Outils
Sexisme et manuels scolaire : le grand chantier p. 5
Agenda
Stage fédéral Féminismes en action p. 12