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Luttes départementales et nationales
En audience d’établissement le 15 septembre, le service des ressources humaines du rectorat de Créteil a annoncé la suppression de 2000 CUI sur l’ensemble de l’académie.
Sur ces 2000 CUI, 1000 seraient transformés en CDD tandis que 1000 autres seraient purement et simplement supprimés. Ce sont ainsi 1000 postes nets - AED, AVS, agent-es administrati f-ves et aides à la direction pour les écoles - qui risquent de disparaître. Quant au passage en CDD, seul le rectorat ose encore dire que c’est une sortie de la précarité.
Les contrats aidés insti tuti onnalisent la précarité : temps partiels imposés, salaires de misères, formations en trompe l’oeil qui ne permettent pas le retour à l’emploi. Ils renforcent en outre les inégalités de genre, les femmes étant les premières concernées par les contrats précaires.
Pour autant, leur suppression pure et simple ne résout rien. Les travailleur-ses restent dans la précarité, tandis que les conditions de travail et d’apprentissage du service public d’éducation se dégradent : 1000 postes supprimés à Créteil, ce sont autant de
personnels en moins pour les écoles, collèges, lycées de l’académie.
Cette mesure n’est que la déclinaison du vaste plan de suppression de 150 000 contrats aidés décidé par le gouvernement en cette rentrée. Elle s’inscrit dans la vaste offensive libérale contre les travailleur-ses du public (gel du point d’indice, augmentation de la CSG, rétablissement du jour de carence) comme du
privé (loi travail 2).
la création de postes à hauteur des besoins,
la titularisation sans condition de concours ni de nationalité de tous les personnels précaires (CAE-CUI, CDD), en contrats aidés ou non.
à se réunir en assemblée générale pour construire la mobilisation,
à faire grève sur les journées de mobilisation contre la loi travail,
à construire l’unité entre le public et le privé sur les mobilisations à venir.