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Luttes départementales et nationales
Le jeudi 5 avril avait lieu une première journée de mobilisation et de grève nationale des précaires de l’éducation, à l’appel de l’assemblée générale des précaires de l’éducation nationale - Île de France soutenue notamment par la fédération Sud éducation.
Avec une vingtaine de réunions d’information, de rassemblements ou de manifestations partout en France, cette journée de mobilisation a été un succès et a permis de mettre en lumière la situation de l’ensemble des personnels précaires de l’éducation, considéré-e-s comme des variables d’ajustement par l’administration alors que leur rôle est essentiel dans le fonctionnement du service public de l’éducation.
À Paris, une manifestation a rassemblé plusieurs centaines de personnes et a permis, malgré les vexations policières, de porter les revendications des précaires grévistes. La veille de la journée de mobilisation, la préfecture de police de Paris a en effet décidé de cantonner le cortège dans les couloirs du bus et, au terme de la manifestation, des CRS en nombre ont voulu pratiquer une fouille systématique des personnes présentes et des relevés d’identité ciblés en obligeant les manifestant.e.s à sortir cinq par cinq. L’ensemble des manifestant.e.s a collectivement refusé cette opération de fichage, préférant rester nassé.e.s et se faire raccompagner jusqu’au métro en cortège encadré par des dizaines de CRS plutôt que de se soumettre individuellement à ces contrôles.
Cette vaine tentative d’intimidation n’affaiblira pas la détermination des précaires de l’éducation qui, réuni-e-s en assemblée générale, ont décidé :
Contacts de l’assemblée générale des précaire de l’éducation nationale - Île de France :